Argentine: Attentat manqué contre la vice-présidente, Cristina Kirchner

par NORDSUD
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La vice-présidente argentine a été victime d’une tentative d’assassinat, jeudi 1er septembre, devant son domicile de Buenos Aires. L’arme pointée contre l’ancienne cheffe de l’État se serait enrayée.

Jeudi soir, alors qu’elle était saluée par ses partisans à la porte de son domicile à Buenos Aires, Cristina Fernandez de Kirchner a été victime d’une tentative d’assassinat. Un homme a pointé son arme et tenté de tirer à quelques centimètres de la tête de la vice-présidente argentine qui n’a pas été blessée, le pistolet de l’assaillant s’étant enrayé. Un Brésilien nationalisé argentin, âgé de 35 ans, identifié comme étant Fernando Andrés Sabag Montiel, a été arrêté et une arme semi-automatique avec cinq balles dans le canon a été saisie.

Dans un message à la Nation, le président Alberto Fernández a qualifié cette attaque de « très grave, la plus grave depuis le retour de la démocratie » en décembre 1983.

Tout le spectre politique argentin a condamné l’attentat, notamment le principal dirigeant de l’opposition, l’ancien président Mauricio Macri (droite), qui a manifesté sa « répudiation absolue de l’attaque subie par Cristina Kirchner, qui n’a heureusement pas eu de conséquences pour la vice-présidente. Cet incident extrêmement grave exige une clarification immédiate et approfondie de la part du système judiciaire et des forces de sécurité ».

Adulée par une partie de la gauche péroniste, honnie par l’opposition, Mme Kirchner, 69 ans, reste, sept ans après son départ de la présidence, une figure influente dans la politique argentine, à un an d’une élection présidentielle pour laquelle elle n’a pas fait connaître ses intentions.

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