Démêlés avec la justice : ces anciens présidents passés par la case prison

par nordsud.info
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Les palais présidentiels n’offrent pas toujours l’immunité éternelle. De Paris à Pretoria, en passant par Abidjan et Brasilia, plusieurs anciens chefs d’État ont vu leur gloire politique ternie par les décisions de justice. Le dernier en date est celui de Nicolas Sarkozy, condamné à cinq ans de prison, dont un mandat de dépôt, dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Une première historique pour un ancien président français, déjà impliqué dans d’autres dossiers judiciaires.

Avant lui, Jacques Chirac, autre figure de la droite française, avait écopé en 2011 de deux ans de prison avec sursis pour emplois fictifs à la mairie de Paris, une première également sous la Ve République. En Italie, Silvio Berlusconi, ancien président du Conseil, avait été condamné en 2013 à quatre ans de prison pour fraude fiscale, sans toutefois être incarcéré.

Aux Etats-Unis d’Amérique, Donald Trump reste un cas à part : inculpé dans plusieurs affaires — fraude, corruption, manipulation électorale — l’ancien président américain a déjà été reconnu coupable dans des procès civils. Toutefois, ces ennuis judiciaires ne l’ont pas empêché de défier la justice après avoir remporté la présidentielle de 2024.

En Amérique du Sud, l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro a été condamné à 27 ans de prison pour tentative de subversion après sa défaite électorale de 2022. Ironie du sort, son rival Lula da Silva, lui aussi ancien président, avait été emprisonné pour corruption avant d’être réhabilité… et réélu à la tête du Brésil.

En Asie, la Coréenne Park Geun-hye a passé cinq ans en prison pour corruption avant d’être graciée, tandis que le Géorgien Mikheil Saakashvili, héros de la lutte anticorruption, a fini condamné pour abus de pouvoir.

L’Afrique n’est pas en reste. Le Libérien Charles Taylor a été condamné à 50 ans de prison par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone pour crimes de guerre. En Afrique du Sud, Jacob Zuma a écopé en 2021 de 15 mois de détention pour outrage à la justice, déclenchant de violentes émeutes. Et en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo a été poursuivi devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité après la crise postélectorale de 2010, avant d’être acquitté en 2021.

MD

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