Un collectif de syndicats de l’enseignement du primaire été créé ce lundi. Il regroupe 9 syndicats. Selon le porte-parole du collectif, Jérôme Ourizalè, par ailleurs, secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (Saeppci), ce collectif a été créé dans la foulée pour demander la libération de 8 élèves-maîtres arrêtés dans le cadre de l’enquête sur l’attaque du convoi du ministre du Budget. Une attaque survenue le 31 octobre dernier.
La gendarmerie a fait une descente dans le village de Bonzi samedi dernier. Cela, après la découverte d’un corps calciné enterré, qui serait celui de l’adjudant Seydou Sanogo, porté-disparu lors de cette attaque. Selon le procureur de la République, Adou Richard, 98 personnes ont été arrêtés et 44 téléphones saisis au cours de cette enquête. Au dire du collectif des enseignants du primaire, les 8 élèves-maîtres arrêtés également pendant cette affaire n’avaient rien de compromettant sur eux.
«Ils sont venus du Cafop de Yamoussoukro, le 16 novembre dernier. Ils sont donc arrivés après les faits. Ils étaient là pour un stage», a signifié ce lundi Jérôme Ourizalé. Il s’agit, dit-il, de Bakayoko Daouda, Djatchi Gnabro Thierry, Gnarou Cyrille, Koffi Serge Patrick, Touré Yorégnouma Fidèle, Amala Léandre et Soro Kinifou.
«Nous demandons leur libération parce qu’ils n’ont rien à voir avec les évènements survenus pour lesquels on les a arrêtés», a ajouté le secrétaire général du Saeppci. Selon lui, le collectif va rencontrer le procureur de la République ce mardi afin de lui expliquer qu’il y a eu méprise au sujet des élèves-maîtres.
Raphaël Tanoh