Las d’attendre les formations exigées en prélude à la prochaine campagne de vaccination, le secrétaire général des cadres supérieurs de la santé de Côte d’Ivoire (Synacass-CI), au nom de ses paires, veut prendre les choses en main.
Vous évoquiez, il y a peu, la formation du personnel de santé par rapport à la campagne de vaccination contre la Covid-19. Où en êtes-vous ?
Nous n’avons pas encore reçu de formation dans ce sens. Mais les cadres supérieurs de la santé ont décidé d’initier des formations en interne, dans les prochains jours.
Sur quel aspect va porter exactement cette formation?
Elle portera sur la vaccination à proprement parler et aussi sur le coronavirus.
Qui seront, dans ce cas, les formateurs ?
Les formateurs viendront du Synacass-CI. Ce sont des médecins. Nous avons en interne des personnes ressources capables de le faire. Certains parmi nous sont issus de l’Institut national de l’hygiène publique (Inhp).
Sur la vaccination, les gens veulent savoir, par exemple, les effets secondaires, les doses à administrer, etc. Ces questions seront-elles abordées ?
Nous parlerons de tout cela.
Les autorités annoncent également des formations. Pourquoi ne sont-elles pas associées à cela ?
Nous avons sollicité le ministère de la Santé et de l’hygiène publique pour cela. Mais on ne nous a pas encore donné de réponse. Nous continuons le contact. En attendant, le personnel soignant va s’occuper lui-même de se former.
Les informations relatives au Coronavirus sont centralisées. Beaucoup de personnes au sein du personnel soignant ignorent de nombreux aspects de la pandémie. Est-ce normal?
Cela a toujours été ainsi dans la gestion des épidémies. Ce n’est pas la première fois et nous comprenons cela.
Entretien réalisé par Raphaël Tanoh
