La Commission électorale indépendante (CEI) et son président Coulibaly-Kuibiert ont été pointés du doigt par des candidats au terme des élections locales. Problème de tablettes, carte d’électeurs aux non ayant-droits, etc. Interrogé sur cette situation, ce mercredi, le porte-parole du gouvernement a souligné l’indépendance de la CEI et son équidistance vis-à-vis de l’exécutif.« En tout état de cause, le gouvernement n’a pas à interférer dans les décisions de la CEI. Même si le gouvernement prend des décisions, c’est sur proposition de la CEI. (…) Pour ce qui est de la commission électorale indépendante, comme vous l’avez dit, c’est une commission indépendante. Nous saluons le courage et l’honnêteté du président de la CEI qui a reconnu quelques défaillances au niveau de son institution. Je pense que s’il a fait cette sortie, c’est que très certainement, les dispositions ont été prises pour que cela ne se reproduise plus », a-t-il coupé court. Il a en revanche expliqué que la CEI, en toute indépendance a les coudées franches en vue d’impulser de nouvelles dynamiques visant à accroitre la transparence et la neutralité de ses agents lors du mode opératoire des joutes électorales. « Donc c’est elle qui est à l‘origine de l’action, toute proposition qui viendrait de la CEI, dans le sens de renforcer cette CEI seront les bienvenues et bénéficieront de notre accompagnement. Mais ça reste une question interne à la CEI qui choisit ses agents, qui les nomme en général », souligne Amadou Coulibaly.
Charles Assagba