Filière anacarde: Le défi de la qualité pour les producteurs

par NORDSUD
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La  campagne de la noix de cajou a démarré le 6 février 2021. Le gouvernement a fixé le prix du kilogramme d’anacarde à 305 francs Cfa. Ce prix, bien que satisfaisant, n’a pas atteint celui de l’an dernier. Car les producteurs, constate-t-on, recherchent la quantité au détriment de la qualité.

Cette situation fait chuter les prix du kilogramme de cajou ivoirien à l’international. Ils veulent cette année inverser la tendance. Sinon allier la qualité et la quantité. C’est le leitmotiv de la Coop-Ca-Vica qui préconise de jouer sur les deux tableaux. Ainsi les responsables de la société coopérative avec conseil d’administration du vivrier et du cajou (Coop-Ca-Vica) ont  organisé un atelier de formation et de renforcement des capacités des administrateurs et dirigeants à Bouaké le samedi 13 février 2021.

Les producteurs de la filière cajou ont été instruits sur le thème :‘’Connaissance et vulgarisation de la charte d’amélioration continue de la bonne gouvernance de la société coopérative’’.

Au cours de son intervention, Traoré Amadou, le Président du conseil d’Administration (Pca) de la Coop-Ca-Vica a sollicité l’Etat pour l’obtention d’un financement de 3,5 milliards Francs CFa en vue de la construction d’entrepôts de stockage de la noix de cajou ainsi que de la transformation locale des produits agricoles.

Pour avoir des produits de qualité, le Directeur général de la Coop-Ca-Vica, Issa Traoré, a invité les producteurs de récolter des noix de qualité plutôt que de mettre l’accent sur la quantité. «La Coop-Ca-Vica veut désormais un label qualité. Nous vous demandons donc chers producteurs de mettre l’accent sur la qualité des noix car nous avons un accord avec nos partenaires qui demandent de la qualité. Elle permet d’avoir de la valeur ajoutée», a instruit Issa Traoré.

Pour avoir du cajou de qualité, il a recommandé aux producteurs de ramasser tôt les noix tombées d’elles-mêmes, de bien les sécher, de bien les trier avant de les mettre dans des sacs pour l’entreposage. En respectant ces mesures, Issa Traoré est convaincu que les 7000 producteurs de sa coopérative auront une plus-value sur le marché international.

Selon Traoré Amadou, la Côte d’Ivoire est le premier pays exportateur de noix de cajou brutes avec un peu plus de 845.000 tonnes produites annuellement.

Allah Kouamé, Correspondant permanent

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