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Plus de 17 millions d’électeurs ghanéens sont attendus aux urnes ce 7 décembre. Le prochain président de la République et les 275 prochains députés seront connus, a priori 24 heures après le scrutin.
La course à la magistrature suprême se jouera principalement entre le président sortant Nanan Akuffo-Addo et John Mahama, son rival historique. Pour cette troisième confrontation, les enjeux sont certes de taille, mais la préservation d’un climat de paix demeure le vœu des deux outsiders. Un pacte de paix a, en effet, été signé, le vendredi dernier entre les deux challengers pour éviter toute violence relative au scrutin électoral.
L’ombre Rawlings
Parler de l’histoire moderne de la démocratie ghanéenne, c’est par ricochet, parler du défunt Jerry Rawlings. L’ombre de l’ancien président de la République ghanéenne semble planer sur cette présidentielle. D’autant plus que le soutien de Rawlings aurait joué en la faveur de l’actuel président lors de son élection en 2016. Le suspens demeure donc entier au sujet du futur vainqueur de cette élection. John Mahama, 62 ans, du Congrès National Démocratique (NDC) avait battu l’actuel président en 2012.
En 2012 et en 2016, le président Nana Akufo-Addo, 76 ans, candidat pour le Nouveau Parti Patriotique (NPP), et John Mahama, 62 ans, leader de l’opposition, du Congrès national démocratique (NDC) s’étaient déjà affrontés pour accéder à la magistrature suprême. Chacun remportant de justesse l’un des deux scrutins.
Alors l’élection de ce lundi a comme un air de déjà-vu, même si onze autres candidats, dont trois femmes, sont en lice.
Les prétendants devront convaincre les 17 millions d’électeurs ghanéens, dont plus de la moitié a moins de 35 ans, qui éliront également leurs 275 députés.
Les élections se sont déroulées dans le calme, avec nombre important d’observateurs internationaux et locaux déployés pour ce scrutin.
Charles Assagba
