Rêve de tout musulman, l’accomplissement du 5ème pilier de l’islam requiert pour les candidats, une certaine endurance physique et mentale. Après l’épisode du coronavirus, où les personnes âgées ont été grandement éprouvées, la canicule saoudienne devient de plus en plus, l’obstacle premier pour les organisateurs.
Pèlerinage à La Mecque
En 2024, par exemple, l’Arabie Saoudite a dénombré environ 1000 décès, parmi les pèlerins, à cause de la chaleur qui a atteint 51,8°C. Plus ou moins épargné lors du pèlerinage, le contingent ivoirien met pourtant l’accent sur la température qui attend sa délégation. « Dans le processus, il y a 3 jours à passer à Mina, hors du confort des hôtels et des chambres climatisées. C’est à ce niveau que les gens sont exposés à la chaleur, qui peut monter au-delà de 50°C. Pour quelqu’un qui a l’habitude de se plaindre avec une chaleur de 33 °C, imaginez ce qu’il peut ressentir », a expliqué à Nordsud.info, un encadreur du Commissariat du Hadj.
L’étape à Mina
Lors de l’étape de Mina, c’est sous les bâches que les pèlerins sont installés. Ils font leur promenade, sans véritable protection contre l’air torride et les brulants rayons solaires. « À la formation, nous les préparons mentalement à cela. Comment se restaurer pendant cette étape cruciale, quelle boisson consommer. Dieu merci, le contingent de la Côte d’Ivoire dénombre très peu de décès lors de ces épreuves. C’est parce que nous mettons l’accent sur les antécédents des voyageurs », indique notre interlocuteur.
Le quota des places attribuées à la Côte d’Ivoire est de 7000 pour le continent étatique et de 3000, pour le privé.
Raphaël Tanoh