Baleine, la plus grande découverte dans le bassin sédimentaire ivoirien, riche de 2,5 milliards de barils de pétrole brut et 3 300 milliards de pieds cubes de gaz naturel passe la première vitesse de production. Le ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie a en effet annoncé, ce 28 Août, le démarrage de la production de pétrole et de gaz naturel de ce gisement offshore. Moins de deux ans après la découverte du premier gisement et moins d’un an et demi après la seconde, c’est le grand début de la production de l’or noir et du gaz.
Remise à neuf et modernisée à cet effet, l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) Baleine est à même pour cette première phase de « traiter 15.000 barils de pétrole par jour (bbls/j) et environ 25 millions de pieds cubes par jour (Mcpj) de gaz naturel associé », souligne le communiqué du ministère de tutelle. En vue du transport du gaz naturel depuis les profondeurs de la mer, un gazoduc « nouvellement construit » acheminera à terre la production de gaz naturel du gisement baleine.
Plus que deux phases pour atteindre une production de 150.000 barils de pétroles brut par jour
Au calendrier des prévisions, la phase 2 de production prévue pour démarrer en fin d’année 2024, permettra au pays d’atteindre un nouveau cap de 50 000 barils de pétrole par jours et 25 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour. Le troisième et ultime temps fort de cette production progressive aura en ligne de mire de : faire tripler la production journalière de pétrole et multiplier par près de 10, la production de pieds cubes de gazs naturels. A terme, ce seront donc 150.000 barils de pétrole brut par jour et 200 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour. Cette exploitation permettra à la Côte d’Ivoire de « répondre à la demande du marché intérieur de l’électricité, de faciliter l’accès à l’énergie et de renforcer son rôle de hub énergétique de la sous-région ». En termes de clé de répartition des gains financiers, le principe acquis, selon Jeune Afrique est celui de 90% de part pour l’opérateur ENI et de 10 % pour l’établissement public national, PETROCI.
Charles Assagba
