“L’échangeur Shinzo Abe” inauguré par le Vice-Président de la République, consacre la vision du Président Alassane Ouattara de modernisation et de développement des infrastructures en Côte d’Ivoire. Cet ouvrage rend aussi hommage à l’ancien Premier ministre japonais, un modèle d’acteur de développement.
Le Vice-président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, a inauguré ce vendredi 30 août 2024, la phase 2 de l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise, un projet d’infrastructure majeur pour la mobilité à Abidjan, la capitale économique, avec un investissement de 28 milliards FCFA. La phase 2 de cet échangeur, baptisé “Echangeur Shinzo Abe”, comprend la construction d’un pont de 760 mètres surplombant le carrefour “Solibra”, facilitant la liaison entre Marcory et Treichville.
Un Projet Stratégique
Cet ouvrage, élevé à 20 mètres, s’inscrit dans une série d’infrastructures visant à améliorer la circulation à Abidjan, un enjeu crucial pour la compétitivité économique et l’attractivité de la Côte d’Ivoire pour les investisseurs nationaux et étrangers. Lors de son discours, Tiémoko Meyliet Koné a souligné l’engagement du Président Alassane Ouattara en faveur de la modernisation des infrastructures, rappelant que cette réalisation s’ajoute à d’autres projets clés comme la ligne 1 du métro et le BRT. Ces investissements visent à renforcer la position de la Côte d’Ivoire en tant que leader économique en Afrique de l’Ouest, soutenus par 1.000 milliards FCFA investis dans le secteur routier à Abidjan pour résoudre les défis de la mobilité urbaine.
Hommage diplomatique
L’inauguration de cet l’échangeur “Echangeur Shinzo Abe” souligne la qualité des relations entre la Côte d’Ivoire et le Japon. Shinzo Abe, Premier ministre du Japon de 2006 à 2007, puis de 2012 à 2020, était reconnu pour son engagement en faveur de la coopération internationale et du développement de l’Afrique. Sous son leadership, le Japon a intensifié son soutien aux projets de développement en Côte d’Ivoire, notamment dans les secteurs des infrastructures et de l’éducation. Ce partenariat stratégique a permis à la Côte d’Ivoire de bénéficier de financements et de technologies japonaises, accélérant ainsi son développement.
Tiémoko Meyliet Koné a rappelé que ces projets d’infrastructures ne sont pas seulement d’utilité local, mais s’inscrivent dans une stratégie plus large de positionnement de la Côte d’Ivoire comme un acteur majeur en Afrique de l’Ouest. Ces efforts s’intègrent dans un contexte où le pays vise à attirer davantage d’investissements étrangers et à renforcer son influence régionale.
Armand BLEDOU