La décision est tombée. Après de longues discussions sur la situation au Mali, les chefs d’État et de gouvernement ont decidé ce 30 mai à Accra au Ghana de suspendre le Mali des institutions de la Cedeao conformément aux dispositions de l’institution sous-régionale.

Tout en réaffirmant l’importance et la nécessité de respecter le processus démocratique d’accession au pouvoir, conformément au Protocole de 2001 de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance.
Néanmoins, ils ont exhorté tous les partenaires internationaux (l’Union africaine, les Nations Unies et l’Union européenne) à continuer à soutenir le Mali dans la mise en œuvre réussie de la transition.
Le communiqué qui a sanctionné cette rencontre à laquelle ont pris part plusieurs chefs d’Etat et gouvernement souligne qu’ils ont condamné en particulier toutes les actions ayant conduit à l’instabilité persistante au Mali et ses conséquences dans la région.
Pour sortir de la crise, les chefs d’État ont demandé la libération immédiate de l’ancien président et Premier ministre de la transition, assignés à résidence. Ils exigent également la nomination immédiate d’un nouveau Premier ministre civil. Tout comme un nouveau gouvernement inclusif devrait être formé pour poursuivre le programme de transition.
Bakayoko Youssouf