Insouciant, brouillon, individualiste, Oumar Diakité, l’ex-pensionnaire de l’académie mimo-sifcom a été affublé du qualificatif « le wrouwrou ». En écho à ses dribles ultra-mobiles, à ses gestes furtifs s’assimilant à des danses embrouillées, ce substantif colle à comme le sparadrap du capitaine haddock à la personnalité du jeunot de la sélection ivoirienne. Buteur décisif face au Mali, au coup de sifflet final de la rencontre, le public et ses coéquipiers auront scandé « le wrouwrou » portant en triomphe, l’homme du match. Comme un symbole de son surnom, lors de sa célébration, l’ailier ivoirien retire son maillot et écope d’un second carton jaune, synonyme de rouge et manquera la demi-finale. Sur les images de sa célébration, en dépit des tentatives de son coéquipier, Wilfried Singo visant à l’empêcher de retirer son maillot en vue d’éviter ce carton, le wrouwrou n’en fait qu’a sa tête et communie avec le public avant de quitter la pelouse.
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