Le gouvernement ivoirien a saisi le mardi 3 novembre 2020, à travers la lecture d’un communiqué, le procureur de la République suite à l’annonce faite le lundi 2 novembre, par Pascal Affi N’Guessan, porte-parole de l’opposition Ivoirienne, de la mise n place d’un Conseil national de transition dirigé par Henri Konan Bédié.
Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Sanan Kambilé, a annoncé dans un communiqué une poursuite contre l’opposition ivoirienne pour avoir annoncé l’instauration d’un organe de transition dénommé Conseil national de transition devant se substituer aux institutions de la République. Selon le ministre de la Justice, cet acte est puni par la loi pénale. «Cette déclaration, ainsi que les violences perpétrées suite au boycott actif constituent des actes d’attentats et de complot contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national. Ces faits sont prévus et punis par la loi pénale», a expliqué Sansan Kambilé.
Il a ensuite poursuivi en demandant au procureur de la République de se saisir de cette affaire. « Condamnant avec la plus grande fermeté, cet acte de sédition, le gouvernement a saisi le procureur de la République auprès du tribunal de première instance d’Abidjan, afin que soit traduire devant les tribunaux les auteurs et les complices de ses infractions », a déclaré le ministre ivoirien de la justice.
L’opposition avait annoncé ce Conseil avant la proclamation des résultats provisoires qui donnent le président sortant Alassane Ouattara vainqueur avec 94,27 % des voix.
Prince Khalil