Huit jours après l’arrêt de la cour constitutionnelle qui l’a consacré chef de l’État et Président de la transition, le colonel Assimi Goïta a été officiellement investi dans ses fonctions, ce 7 juin.
Il a prêté serment dans une salle comble du Centre international de conférence de Bamako (CICB).
Subséquemment aux coups de pressions de la France, des Etats-Unis et des organisation continentales et sous-régionales, l’allocution du nouveau locataire du palais de Koulouba était pressentie pour apporter une réponse aux récriminations dont il est l’objet.
«Je voudrais rassurer les organisations sous-régionales, régionales et la communauté internationale en général que le Mali va honorer l’ensemble de ses engagements pour et dans l’intérêt supérieur de la nation», a répondu l’ancien commandant de bataillon des forces spéciales.
Mieux, il a indiqué sa disposition à «organiser des élections crédibles, justes, transparentes aux échéances prévues». Le Président de la transition s’est aussi engagé à réduire de deux tiers le fonds de souveraineté du président, qui s’élève annuellement à 1,8 milliard de franc CFA.
Outre ces promesses, Assimi Goïta a apporté une réponse claire à la recommandation relative à la nomination d’un Premier ministre civil.
En effet, Choguel Kokalla Maïga a été officiellement nommé chef du gouvernement de transition dans un décret lu à la télévision publique quelques heures après la cérémonie d’investiture.
Charles Assagba