Grâce à la vidéo verbalisation, le nombre de personnes tuées lors des accidents de la circulation a baissé de 50,52%, selon le ministre des Transports, Amadou Koné. Mais, sur les 5 millions d’infractions, l’Etat n’en a notifié que 3 millions aux usagers et seulement 30% de ces infractions ont été recouvrées. Pourquoi les transporteurs ont-ils du mal à payer leurs contraventions ?
D’après Abdoulaye Sylla, président de la Fédération nationale des syndicats des chauffeurs de Côte d’Ivoire (Fensci-CI), cela s’explique par le fait que le système est nouveau pour les Ivoiriens. «Nous avons besoin de temps pour s’habituer à ce système. Lorsque nous avons une contravention, un code barre apparaît sur le téléphone. Avec ce code, nous allons payer dans une agence monétique. Malheureusement, très souvent, on nous dit que nous n’avons pas de facture en attente. Le système ne marche pas bien», indique Abdoulaye Sylla.
A l’entendre, les usagers qui ne passent pas leur visite technique se retrouvent avec des contraventions de 22 500 FCFA, à chaque fois qu’ils sont flashés. «Nous nous retrouvons avec des contraventions de 200.000 FCFA. C’est trop», signale M. Sylla.
Raphaël Tanoh