En Côte d’Ivoire, pour les patients souffrant du cancer du sein et leurs familles, il y a eu un avant et un après, le 30 juin 2014, date d’inauguration du Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO). Avec l’ouverture de ce premier établissement sanitaire spécialisé, le taux de survie au cancer du sein en Côte d’Ivoire, cinq ans après le dépistage, est passé de 30 % en 2017 à 63 %. Ce chiffre atteint la barre des 85 % en cas de dépistage précoce, a annoncé sa première responsable, la directrice générale du CNRAO, Pr Judith Didi-Kouko. Depuis son ouverture, le CNRAO a accueilli 12 160 nouveaux patients, effectué 63 873 consultations et 29 461 cures de chimiothérapie.
En termes d’investissement, le gouvernement a sorti le chéquier à hauteur d’environ 80 milliards FCFA pour offrir des traitements innovants aux personnes auxquelles ce mal a été diagnostiqué. Dans un élan de renforcement du plateau technique, le gouvernement a lancé la construction d’un centre d’oncologie médicale et de radiothérapie à Grand-Bassam. Un répertoire de centres dédiés auxquels s’ajoutent les dotations des centres de référence dans les pôles d’excellence de Korhogo, Bouaké, Yamoussoukro, Daloa… d’équipements nécessaires pour la mammographie.
Charles Assagba
