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Annoncé sur les chapeaux de roues, le premier meeting du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), s’est tenu à Yopougon, ce samedi, place Ficgayo. Forcement, Tidjane Thiam est venu réitérer ses ambitions pour octobre 2025. « Si le match est transparent et si l’arbitre ne marque pas de but, on va gagner », a scandé l’ancien directeur général de Crédit Suisse. Comme à son habitude, Thiam s’est une fois de plus vu président de la République. Mais un Président bénéficiant « des conseils » de son « ainé ». Des propos adressés au Chef de l’Etat, Alassane Ouattara. S’il est coutumier du fait, Tidjane Thiam n’ignore pas l’analogie : il est comme Ouattara. Et s’il est président, celui auprès de qui il viendrait prendre conseil, ce n’est ni un cacique du PDCI, ni Laurent Gbagbo, mais Alassane Ouattara. Ce modèle qu’il se construit inconsciemment vient cependant en contradiction avec son slogan de campagne, qui consiste à fustiger la politique du Chef de l’Etat au bénéfice d’une Côte d’Ivoire rayonnante que, lui, Thiam, compte offrir aux Ivoiriens. Le Banquier veut impliquer la société civile dans la prise de lois ; il compte faire de l’éducation et de la santé, une priorité. Il est un homme du partage, parce qu’à l’école, il partageait son livre de mathématique avec les autres.
Georges Dagou
