nordsud.info
Le 16 janvier 2020, le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné, en présence du ministre du Tourisme, Siandou Fofana, posait la première pierre de Serena Village aux abords du Boulevard de Marseille, à Marcory. Ce projet, porté par la Société Civile Immobilière éponyme Serena Village, représentait un investissement estimé à 28 milliards de FCFA, avec pour ambition de générer 6 400 emplois, dont 2 000 directs. La fin des travaux était initialement prévue 24 mois plus tard, soit en janvier 2022. Cependant, cinq ans après ce lancement, le projet n’a refait surface que lors du Conseil des ministres du 26 février 2025.
Le gouvernement ivoirien a en effet annoncé, ce mercredi la validation de la concession du projet « Serena Village » à la société ivoirienne SUBLIME CÔTE D’IVOIRE SERENA, spécialisée dans le développement de l’immobilier touristique. Dans sa nouvelle architecture, le projet prévoit toujours son implantation sur le même site et comprend désormais la construction d’un appart-hôtel de 40 chambres, d’une allée artisanale valorisant les artistes ivoiriens et leurs créations, ainsi que la réalisation d’une marina et d’une promenade destinée aux balades familiales. Déployé sur une superficie d’environ 16 000 m², ce village touristique vise à renforcer l’attractivité de la Côte d’Ivoire en matière de tourisme et de loisirs.
Initialement, selon son plan de construction lancé en 2020, Serena Village devait abriter un hôtel 5 étoiles de 100 chambres, une marina dotée d’attractions de loisirs, des résidences et bureaux de standing, un bowling, un centre commercial avec des espaces de divertissement et des salles de cinéma 4D et 5D, entre autres infrastructures.
Si les raisons du retard dans l’exécution des travaux, les modifications du plan initial et le changement de concessionnaire n’ont pas été précisées, tous les regards sont désormais tournés vers Marcory, qui s’apprête à accueillir ce projet ambitieux. Reste à voir si cette relance marquera enfin le début effectif des travaux et le respect des nouvelles échéances.
Charles Assagba
