Réunis au sein d’une unité pédagogique et sous la houlette de François d’Assise Ndah, directeur de l’alliance franco-ivoirienne d’Abengourou, les professeurs de français de l’Indénié ont pris leur part dans l’organisation de la journée de commémoration qui leur est dédiée. Une journée de retrouvailles faite d’exposition de romans, de livres de français, de visites de la bibliothèque de l’alliance, de la salle musique et de informatique. »Ce sont ces professeurs qui pratiquent au quotidien la langue française, et une langue n’est vivante que lorsqu’elle est parlée », a argué François d’Assise Ndah par ailleurs écrivain de renom. Poursuivant, il a invité les professeurs de français à être des acteurs dans la valorisation de la langue française en fréquentant la bibliothèque et en demandant aux apprenants d’en faire autant. »C’est vrai que la langue française est la langue du colonisateur, nous l’avons adoptée et nous la pratiquons. On doit même faire en sorte qu’elle soit parlée dans nos villages », a t-il souhaité. Aussi, dans la dynamique de valorisation de la langue française, il projette d’organiser un spectacle uniquement en nouchi (l’argo typiquement ivoirien).
Ouattara Kaliffa, correspondant permanent
