Invité sur le plateau de Life TV, ce mercredi 9 décembre, en vue de d’éclairer la lanterne des populations ivoiriennes sur les procédures judiciaires en cours, le procureur de la République, Adou Richard, est revenu sur certains faits. Par exemple, l’affaire Yodé et Siro.
«Quand on a envie de critiquer, il faut choisir ses termes. Ce n’est pas parce qu’on dit liberté d’expression que ça doit devenir du libertinage. La loi garantit la liberté d’expression, mais la même loi interdit de tenir des propos qui peuvent créer des troubles», a expliqué le procureur sur le cas des deux artistes qui ont défrayé la chronique la semaine dernière. Le cas du Gbaka vert duquel des badauds étaient sortis pour agresser des citoyens a également été abordé.
«Les enquêteurs sont à pied d’œuvre. Maintenant si des personnes ont des témoignages concernant la situation, nos bureaux sont ouverts», a notifié Adou Richard.
Répondant aux présomptions d’une justice qui serait partisane dans le cadre des évènements socio-politiques, le procureur s’est voulu clair et précis. «Chacun répondra de ses actes». Pour corroborer son propos, il a évoqué le cas d’un proche du pouvoir. «Al Moustapha va répondre des faits qui lui sont reprochés», a martelé le procureur de la République sur le plateau télé. Ce dernier est accusé de menaces sur des chrétiens catholiques qui avaient envisagé une marche pour la paix en Côte d’Ivoire le 15 février 2020.
Charles Assagba