Comment avez-vous accueilli la décision du gouvernement d’amener le personnel des maquis, bars et restaurants à se faire vacciner ?
Nous saluons cette idée. Mais au niveau de l’UNP, nous sommes dans la phase de sensibilisation. Personnellement, je suis déjà vacciné, pareil pour mes deux vice-présidents et mon secrétaire. Il faut reconnaître que ce vaccin est controversé. Mais nous arrivons à faire comprendre son bien-fondé aux gens.
Avez-vous fait vacciner le personnel des maquis que vous procédez ?
J’ai un maquis à Yopougon et un maquis à Marcory. Quelques personnes y sont déjà vaccinées. Mais ce n’est pas une vaccination collective. Beaucoup ont encore peur.
Que comptez-vous faire pour accompagner le gouvernement ?
Nous lançons un appel aux populations. Dans deux semaines, il y aura une grande compagne de vaccination à Yopougon et à Abobo, dans nos différentes bases.
Avez-vous les vaccins ?
Non. Mais nous allons entrer en contact avec le ministère de la Santé pour demander 1000 à 2 000 doses. Car nous allons faire vacciner le personnel des maquis bars et restaurants dans les deux plus grandes communes de Côte d’Ivoire. Nous demandons donc au gouvernement de mettre à notre disposition ces doses. Nous allons faire le travail que le gouvernement a demandé.
Entretien réalisé par Raphaël Tanoh