On le sait, la reprise de la Ligue 1 ivoirienne dépend des élections à la présidence de la FIF, qui elles-mêmes dépendent de la décision finale de la FIFA. C’est dans un tel contexte que Seri Dogo Jean Serge, milieu de terrain de l’Africa sport raconte son calvaire dans cette interview accordée à Nord-Sud.
Seri, qu’est-ce que cela vous fait aujourd’hui de jouer pour l’Africa Sport d’Abidjan, après avoir quitté le Sporting Club de Gagnoa et le LYS de San-Pedro ?
Depuis mon arrivée à l’Africa sport, c’est un sentiment de joie qui m’anime vu que c’est une équipe de haut niveau.
Quel est votre mot sur la décision de la FIFA qui suspend toutes activités en Ligue 1 ?
A vrai dire, je suis confus, de même que tout le reste de l’équipe. Nous n’avons que le football comme activité. A cet effet, nous avons hâte que le championnat reprenne.
Pendant cette période de vacances forcées, comment faites-vous pour garder la forme ?
Les entraînements ont repris depuis environ un mois et je suis en pleine forme. En espérant que le Championnat reprenne très bientôt, nous nous entraînons très dur pour garder la forme. De plus, nous avons une série de matches amicaux qui nous permettent de mieux nous préparer.
Avez-vous reçu des subventions pendant la période de confinement ?
Durant cette période, je recevais la moitié de mon salaire et je ne suis pas sûr que cela soit un fonds d’aide. Mais depuis le mois d’avril, je ne perçois plus rien, même pas mon salaire. Et c’est pareil pour le reste de l’équipe.
Si vous ne percevez plus votre salaire, comment faites-vous pour vivre depuis avril jusqu’à maintenant ?
C’est difficile, je m’accroche grâce à mes économies et au soutien financier de mes amis et de ma famille. Par moments, le directeur sportif me fait des gestes.
Que fait le club pour pallier le problème ?
A ce sujet, le directeur sportif a prévu de rencontrer l’ensemble des joueurs la semaine prochaine. J’espère qu’au sortir de cette réunion, le problème sera résolu.
Réalisée par Shalom Kadié