C’est le temps des regrets et du pardon après le boycott actif et la désobéissance civile. Le ministre de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, était en tournée de sensibilisation sur les violences électorales dans les villages de Assandré et de Souafoué Djanhan dans la localité de Sakassou. A cette étape, femmes et jeunes du royaume baoulé ont demandé ‘’pardon’’ à Alassane Ouattara pour les violences engendrés par le boycott actif dans la localité.
«Nous regrettons ce que nos enfants ont fait. Nous sommes gênés. Nous demandons ‘’pardon’’ au président Allah Gnissan. Avec nos routes qui sont réhabilitées actuellement, l’électrification de nos villages en cours, ce qui s’est passé n’est pas bon. Nous avons été trompés‘’, a indiqué Kouassi Kondro Jeannette, secrétaire générale et porte-parole des femmes de Assandré.
Au nom des jeunes, le président central Zorro Loukou Fréderic a déploré les incidents survenus.
Les populations se sont donc engagées à ne plus s’inscrire dans la violence lors des élections à venir.
«Je suis venu vous dire d’arrêter les violences lors des élections. Les actes qui ont été posés ont en réalité été posés contre vous les populations et non contre le Président Alassane Ouattara. Il y aura les élections législatives en février 2021. Est-ce que vous allez accepter ces violences que certaines localités ont connues ? Je ne le pense pas. Je suis donc venu vous dire de ne pas écouter ceux qui appellent à la violence dans nos villages», avait auparavant sensibilisé le porte-parole du gouvernement.
Allah Kouamé, correspondant permanent