Le Président de la République, Alassane Ouattara avait accordé ses violons avec ses homologues des autres pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) en vue d’une intervention militaire au Niger. Une mission qui visait à rétablir l’ordre constitutionnel interrompu par le coup de force mené par le général Tiani contre le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum. Un mois après, l’idée est accueillie avec des fortunes diverses en interne par les chefs d’Etats de la Cedeao. « La Côte d’Ivoire a annoncé qu’elle était prête à accompagner les actions de la Cedeao. La Côte d’Ivoire n’a pas encore donné de positions contraires », a précisé le porte-parole du gouvernement à l’occasion du conseil des ministres. Amadou Coulibaly a indiqué qu’au coup de sifflet annonciateur du début de l’envoi des bataillons, la Côte d’Ivoire se mettrait en ordre de bataille et tiendrait parole. « Lorsque la Cedeao le décidera, la Côte d’Ivoire jouera sa partition comme tous les pays qui ont décidé d’appuyer cette action. Il s’agit d’un principe qui est simple, celui de la démocratie et des institutions démocratiquement désignées par le peuple », a ajouté le porte-parole du gouvernement ivoirien.
Charles Assagba