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Le gouvernement fédéral de l’Ethiopie a signé un accord ce mercredi 2 décembre avec l’Organisation des Nations unies (ONU) en vue d’une aide humanitaire au Tigré.
Il s’agit d’«un accès sans restriction, continu et sécurisé du personnel et des services humanitaires aux populations vulnérables dans les régions gérées (par le gouvernement) au Tigré et dans les zones frontalières des régions Amhara et Afar», stipule un document cité par l’Agence française de presse (AFP).
Un haut responsable onusien ayant requis l’anonymat a expliqué à l’AFP que cet accord permettrait aux Nations unies et à ses partenaires humanitaires de délivrer de l’aide «partout où des gens en ont besoin». Des premières évaluations en matière d’aide sur place commenceront «dès que nos équipes de sécurité nous donneront le feu vert», notifie la source.
Une décision salvatrice pour le Tigré qui était coupée du monde depuis le 4 novembre, date du début des offensives de l’armée éthiopienne contre les dissidents du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF). Privés de tout approvisionnement depuis le début du conflit, la situation des 525.000 habitants de cette région du nord de l’Ethiopie inquiétait les organisations humanitaires.
Ce feu vert à l’action humanitaire dénote d’une éventuelle baisse d’intensité du conflit.
Charles Assagba
