Le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a dissous le parlement du pays, accusant les députés de corruption, entre autres, a-t-il déclaré lundi 16 mai.
L’Assemblée nationale du peuple a défendu et protégé, sous couvert d’immunité parlementaire, des députés lourdement inculpés de crimes de corruption, d’administration préjudiciable et de détournement de fonds », a déclaré Embalo dans un communiqué.
Il a également fait référence à des « différences persistantes et insurmontables » entre l’Assemblée nationale et d’autres branches gouvernementales, justifiant la dissolution du parlement.
Des élections législatives auront lieu le 18 décembre 2022, selon le communiqué.
Guinée-Bissau, petit pays d’Afrique de l’Ouest, a connu de fréquentes troubles politiques, avec dix coups d’État ou tentatives de coups d’État depuis qu’il a obtenu son indépendance du Portugal en 1974. En février, Embalo a survécu à la dernière tentative ratée de coup d’État et d’assassinat
Bakayoko Youssouf