Le Premier ministre a révélé, ce samedi 14 novembre 2020, le plan de déstabilisation du pays, selon lui, de l’opposition, au lendemain de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Un plan qui a foiré !
Dans un Parc des sports de Treichville plein à craquer, Hamed Bakayoko a salué les femmes pour leur soutien actif au candidat Alassane Ouattara. Un soutien qui, selon lui, a fait triompher le président du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), au soir du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. Face à plusieurs milliers de femmes venues célébrer cette victoire, le Premier ministre, ministre de la Défense, a levé un coin du voile sur les plans de déstabilisation d’une partie de l’opposition ivoirienne qui n’ont guère prospéré.
«C’est quand on fait un coup d’Etat qu’on crée un Comité de transition», a déclaré Hamed Bakayoko, faisant allusion au Comité national de transition (CNT) mis en place par l’opposition le 1e novembre 2020, au lendemain du scrutin présidentiel tenu la veille. « Ils voulaient, a poursuivi le ministre de la Défense, faire un coup d’Etat, mais ils ont échoué ». Et si l’opposition «a tout essayé» sans pouvoir parvenir à sa fin, selon le sécurocratie, c’est parce que «ADO a la baraka des femmes». «Ils ont pris de petits militaires pour parler, pour demander aux militaires de se soulever, de faire un coup d’Etat. Les militaires ont dit ; ‘‘on fait rien, on est avec ADO’’. C’est pourquoi, ils ont essayé de créer un comité de transition», a révélé le chef du gouvernement. Dans son harangue, M. Bakayoko a invité les femmes à être fières du Président Alassane Ouattara. « Ce pays a un grand leader, un chef qui s’appelle Alassane Ouattara», a-t-il assuré non sans féliciter les femmes d’avoir eu cette initiative de célébrer la victoire de leur champion.
Lundi 9 novembre le Conseil constitutionnel a confirmé la victoire d’Alassane Ouattara au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 avec un score de 94,27% et a déclaré le scrutin «régulier ».
Ousmane Ouattara