Le gouvernement ivoirien tacle Amnesty International

par NORDSUD
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Le porte-parole du gouvernement s’est insurgé, mercredi, contre les accusations de l’ONG Amnesty International, portées contre son pays, après l’arrestation de certains cadres de l’oppoistion.

Sidi Touré s’est dit étonné de la «singularité partisane» de la récente déclaration de Amnesty International. L’ONG internationale de défense des droits de l’Homme accuse le gouvernement ivoirien d’avoir bafoué les droits élémentaires de l’opposant Pascal Affi N’Guessan, arrêté il y a une semaine. Interrogé sur le sujet ce mercredi 18 novembre 2020, lors d’un point-presse d’après conseil des ministres au palais présidentiel d’Abidjan-Plateau, le porte-parole du gouvernement s’est élevé contre une accusation sans fondement.   

«Il faut relever une chose : le gouvernement tient à insister sur son fort attachement au respect des droits de l’homme, y compris les libertés d’expression, d’association et de manifestations publiques. Ceci n’a jamais fait défaut en Côte d’Ivoire. Mais ce qui est à relever dans cette déclaration d’Amnesty international, c’est la singularité partisane de cette déclaration qui fait fi des efforts entrepris par le gouvernement dans un contexte sociopolitique particulier qui prévaut en Côte d’Ivoire», a déclaré Sidi Tiémoko Touré, dénonçant des «allégations non circonstanciées et souvent sans fondement».

«Dans la liste de ces contrevérités, il faut relever qu’en l’état actuel des choses en Côte d’Ivoire, pour toutes les personnes mises en cause, leur arrestation n’est aucunement arbitraire», a souligné M. Touré avant de rappeler les circonstances de l’arrestation des personalités incriminées, notamment l’ancien Premier ministre, Pascal Affi N’Guessan. «Le cas d’Affi est encore plus flagrant dans la mesure où ce dernier s’est affirmé comme le porte-parole d’un certain Conseil national de transition (CNT), dont l’objectif bien connu aujourd’hui était de se substituer aux institutions républicaines légalement établies. Ceci est gravissime et ne saurait être toléré», a relevé le porte-parole du gouvernement.

Sur la question, le porte-parole du gouvernement invoque les décisions du procureur de la République qui avait bien prévenu contre les conséquences des appels lancés par l’opposition. «Le respect des droits de l’homme en Côte d’Ivoire ne saurait fait l’économie de la justice et nous sommes tous justiciables, que nous soyons chefs de partis politiques ou citoyen lambda. C’est ce qu’il faut rappeler à nos frères d’Amnesty international pour un peu plus de rigueur dans la production de leurs différents rapports».

Ousmane Ouattara

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