Le réseau routier ivoirien disposera de 20 postes de péages en 2024. En effet, douze nouveaux péages viendront s’ajouter aux huit autres postes répertoriés depuis 2014 à ce jour, notamment : Le 4ème pont d’Abidjan (1 poste) ; Yamoussoukro – Bouaflé – Daloa (2 postes), PK109 – Divo – Gagnoa (2 postes), Bouaké – Ferkessédougou (1 poste), Abengourou – Agnibilékrou (1 poste), Grand Bassam – Assinie (1 poste), la route de la côtière (4 postes).
L’annonce a été faite, le vendredi 10 novembre 2023 par le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Amedé Kouakou, lors de l’adoption des crédits budgétaires allouées à son département, en présence des députés membres de la Commission des affaires économiques et financières (Caef) à l’Assemblée nationale.
Ce projet envisagé par le ministre, vise à créer un renforcement financier pour répondre aux besoins de l’entretien des routes en Côte d’Ivoire. « Le péage routier se présente aujourd’hui comme un financement alternatif pour l’entretien de nos routes face au gap budgétaire existant entre les besoins et les ressources allouées. Afin de pouvoir entretenir convenablement nos routes, il a été adopté la mise à péage des axes routiers nouvellement réhabilités et/ou bitumés », a expliqué le ministre Amédé Kouakou.
Joint par la rédaction de Nordsud, Marius Comoé, président du Conseil national des organisations de consommateurs de Côte d’Ivoire (Cnoc-CI), répond à la déclaration du ministre. « Nous ne sommes pas contre l’idée du péage mais on refuse de payer pour circuler sur des routes qui seront comme des tombeaux ouverts. (…) Il ne faut pas cantonner le péage sur une partie du pays comme nous le constatons au Sud et à l’Est. Il faut que le péage s’étende sur l’ensemble du territoire national y compris au Nord à l’Est et au Centre », a-t-il indiqué.
Solange Nebie ( Stagiaire)