L’ancien Premier ministre du Niger, Hama Amadou, a été écroué, lundi, après 72 heures de garde à vue. Présumé responsable des troubles qui ont secoué le pays aux lendemains de la proclamation des résultats de la présidentielle, l’opposant nigérien est sous le coup d’une dizaine de chefs d’accusation.
Hama Amadou a été placé «sous mandat de dépôt à (la prison de) Filingué» à Niamey sous beaucoup de chefs d’accusation», dont « sa complicité » dans des manifestations et destructions de biens, annoncent les services du procureur en charge de l’affaire à l’AFP. Dénonçant une «justice des vainqueurs», l’un des avocats de l’ancien président de l’Assemblée nationale, explique que son client n’a jamais commenté les résultats provisoires des élections, et qu’il n’est pas juridiquement responsable du parti auquel il appartient.
Suite à l’invalidation de sa candidature à la présidentielle, Hama Amadou, a rejoint la coalition de soutien à Mahamane Ousmane, qui a occupé la seconde place du podium après le deuxième tour de la présidentielle.
Charles Assagba