Il a beaucoup été question de football pour ce premier conseil des ministres de l’ère Robert Beugré Mambé. Il faut dire que le coup de maître du Premier ministre sur le dossier de l’organisation des jeux de la francophonie a eu son pesant d’or dans sa désignation en tant que Premier ministre et ministre du Sport et du cadre de vie. Pour ‘’ la parfaite organisation’’ de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), qui revêt une importance capitale pour le Chef de l’Etat, il compte donc sur son champion Mambé.
Ouattara n’a pas manqué de souligner la maestria avec laquelle le Chef du gouvernement avait assuré la gestion des jeux de la francophonie. « Je rappelle qu’en 2017, alors ministre chargé des jeux de la francophonie, quand je vous avais appelé au secours, vous avez en très peu de temps permis à notre pays d’organiser avec un grand succès, la 8è édition de ces jeux sous la coordination de feu le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly », a rappelé Alassane Ouattara. Ce flashback aura donc été l’un des facteurs ayant présidé à l’élargissement de son portefeuille ministériel. Commando, du nom donné à l’équipe nationale de football qui tentera de garder cette CAN à domicile, le premier hôte de la compétition, Alassane Ouattara, appelle quasi-implicitement à la formation d’un ‘‘commando’’ pour une réussite de l’organisation de ce rendez-vous crucial.
« En décidant de prendre en charge le portefeuille des sports vous-même, vous faites acte de responsabilité à nouveau face à l’enjeu que constitue la parfaite organisation de la 34è édition de la CAN qui se tiendra dans notre pays, du 13 janvier au 11 février 2024. (…) Je suis convaincu que les membres du gouvernement dont les compétences individuelles sont avérées sauront former une équipe soudée auprès de vous pour relever l’ensemble des défis. Vous bénéficierez de mes conseils et de mes orientations par rapport à toutes les préoccupations que vous me soumettrez », a-t-il fait noter. La CAN a donc de toute évidence mille et une allure de l’un des dossiers brûlants sur lequel le Premier ministre sera scruté à la loupe. A l’analyse, la gestion de ce dossier sous le magistère du précédent gouvernement n’aura pas donné un satisfecit aux attentes du président de la République.
Charles Assagba