Nous l’écrivions hier mercredi 18 novembre 2020. Les forces de l’ordre n’ont pas cédé aux provocations lors de leurs missions de sécurisation du processus électoral en octobre 2020. Le Président Alassane Ouattara les avait déjà félicitées lors de son discours après la proclamation officielle des résultats. Il l’a réaffirmé ce jour également lors du Conseil national de sécurité. « J’ai présidé, ce jeudi, un Conseil national de sécurité, au palais de la présidence de la République. Nous avons fait le bilan de la situation sécuritaire suite à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. J’ai réitéré mes félicitations aux Grands Commandements et à leurs collaborateurs pour le professionnalisme dont ils ont fait preuve dans la sécurisation des élections ».

Les observateurs auront noté qu’aucune des 85 personnes tuées avant, pendant et après la présidentielle 2020 ne l’a été sous les balles d’un élément des forces de l’ordre. Un tableau qui tranche avec les 3000 morts de la crise post-électorale de 2010-2011, essentiellement causés par des soldats des deux camps, et des miliciens. Il y a eu également environ 200 morts en 2000, dans le cadre de l’élection «calamiteuse» de Laurent Gbagbo.
Bakayoko Youssouf