Le président du Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles (Mvci), Félicien Sekongo, a fait des révélations ce mercredi devant le tribunal de première instance du Plateau. Pendant son audition par le juge Charles Bini, le président du Mvci a indiqué qu’il n’était pas d’accord avec l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, lors de son retour au pays en décembre 2019.
M. Sekongo a dit ne pas comprendre qu’une personne en exil pendant un certain temps décide soudainement de faire de son retour au pays, un évènement grandiose. C’était, a signifié le président du Mvci, de la provocation et il n’a pas voulu suivre Guillaume Soro dans ce sens.
Le tribunal lui demande alors la raison de sa présence au siège de Générations et peuples solidaires (GPS), pendant les arrestations effectuées ce jour-là. Réponse de l’accusé : il était venu soutenir un ami. La preuve, selon Sekongo Félicien, il n’a pas voulu que ses militants viennent sur les lieux.
Concernant la démission d’Alain Lobognon de son parti, il a indiqué qu’il en prenait acte et que M. Lobognon restait pour lui un ami. «C’est la vie des hommes, chacun fait son choix », a signifié Félicien Sékongo.
Raphaël Tanoh