Joe Biden et Donald Trump ne sont pas les seuls candidats en lice ce mardi 3 novembre. Les Américains renouvellent également le Congrès, dont dépendra la marge de manœuvre du président élu, et votent pour des référendums locaux, parfois à portée nationale.
Ce mardi, quoi qu’il arrive à l’issue de cette présidentielle américaine, des millions de citoyens des Etats-Unis vont voter pour Donald Trump (reste à savoir s’ils seront les plus nombreux dans les Etats qui compteront le plus).
Alors que les bureaux de vote ont commencé à ouvrir en ce jour de scrutin aux États-Unis, 98 millions d’électeurs américains ont déjà voté de façon anticipée (en personne et par correspondance). Cela représente “70 % de la participation électorale enregistrée lors de l’élection de 2016”, note le Washington Post.
Dans certains États comme le Texas, le Montana ou Hawaii, la participation électorale est même d’ores et déjà supérieure à celle de 2016. En revanche, dans certains États clés comme la Pennsylvanie, le Michigan ou l’Ohio, le vote par anticipation a été moins plébiscité.
Chaque élection présidentielle est, pour l’Amérique, l’occasion de renouveler sa classe politique. Car la Maison-Blanche n’est pas l’unique enjeu de ce mardi : les membres du Congrès doivent également retourner devant les électeurs, qui sont par ailleurs invités à donner leur avis sur de nombreux sujets d’importance variable.
Comme à l’accoutumée, le scrutin présidentiel est aussi l’occasion pour les autorités locales de soumettre des référendums à leurs électeurs. Certaines des questions posées ont une portée nationale. Porto Rico, par exemple, pourrait décider de devenir un État américain, et non plus un simple territoire. Un vote positif ne fera toutefois qu’ouvrir la porte à des négociations.
La légalisation du cannabis est en jeu dans une demi-douzaine États. L’Arizona, le Montana, le New Jersey et le Dakota du Sud pourraient ajouter leurs noms à la liste des onze États – dont la Californie – ayant déjà franchi le pas d’une légalisation totale. Dans le Mississippi, les électeurs ont l’occasion d’entériner un nouveau drapeau pour leur État, débarrassé du symbole confédéré.