A quatre jours du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, le directeur de campagne du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), en charge du projet de société, Patrick Achi, était ce mardi 28 octobre 2020, l’hôte de l’émission de la RTI ’’Face aux électeurs’’. Une émission au cours de
laquelle le bilan des deux premiers mandats du président sortant et le projet de société de ce dernier pour les cinq prochaines années ont été présentées.
D’entrée, Patrick Achi a décliné les axes majeurs de «Côte d’Ivoire solidaire». Ce projet de société proposé par le Rhdp repose d’après ses propos sur cinq priorités. «La première sera de consolidation de la paix et de la sécurité à l’intérieur et aux frontières, le second portera sur la transformation de l’économie, les régions constitueront le troisième pilier, l’avant dernier pilier sera axé sur la transformation de l’administration et de la gouvernance et le dernier pilier consistera à mettre l’Ivoirien au cœur du développement», a-t-il
précisé.
En plus du programme de société, un pan de l’émission était consacré à la politique et à la cohésion sociale. A ce sujet, le ministre, secrétaire général de la présidence, s’est voulu clair : «Dès sa prise de fonction en 2011 jusqu’à aujourd’hui, le Président a toujours été préoccupé par la paix et la cohésion sociale (…) parce que ce sont les critères fondamentaux de la richesse».
Concernant la sécurité et à la défense, le ministre d’Etat s’est dit satisfait du bilan des cinq dernières années sous cet angle. «C’est certainement l’un des domaines où on a le mieux réussi (…) on a énormément investi dans la sécurité des Ivoiriens», s’est-il réjoui.
L’ultime axe majeur de cette émission portait sur les questions économiques et sociétales. A ce niveau, le secrétaire général de la Présidence a vanté le bilan économique de son candidat et a annoncé un changement de paradigme à ce niveau. «Il faut qu’on aide le secteur privé à croître (…) On va faire en sorte qu’ils (ndlr, les Ivoiriens) aient accès au crédit pour qu’ils créent plus de richesses et plus d’emplois», s’est-il expliqué.
Charles Assagba