En octobre 2021, le gouvernement prenait un décret portant rémunération pour copie privée. Tous les supports permettant de stocker, de transporter, de jouer de la musique (clés USB, cartes mémoires, radios, télévisions, etc.), sont soumis à des taxes qui reviendront aux artistes. Quasiment un an après, selon Tirbuce Koffi, président du conseil de gestion et de restructuration du Bureau ivoirien des droits d’auteur (Burida), ce sont 10 à 15 millions de francs CFA qui ont été collectés sur ces supports. « Il y a du travail sur la question. Le chef de l’Etat a signé le décret, il est en marche. Les gens ont commencé à payer. Par rapport au milliard qu’on espérait, on est entre10 et15 millions FCFA. Parce que c’est nouveau pour beaucoup, il n’y a pas encore ce reflexe de payer. À côté de cela, nous sommes en train de mettre en place les infrastructures. C’est du numérique, alors que les gens étaient habitués à travailler sur du papier. Il faut noter également que notre siège n’est plus fonctionnel, ce qui retarde les choses », a indiqué Tirbuce Koffi.
Raphaël Tanoh