Plus de 3000 chasseurs traditionnels issus de la confrère dozo Bingadi Vandougou de Côte d’Ivoire étaient en conclave les 26 et 27 octobre 2022, à Daloa. L’objectif était de démarrer la phase active du recensement des chasseurs traditionnels de la confrérie dozo. Ce qui est une recommandation du gouvernement de Côte d’Ivoire. Egalement les sensibiliser et leur rappeler leur rôle dans la société.
Voici les principales raisons évoquées par Koné Noumoutié, délégué national et porte-parole de la confrérie, pour justifier la présence de tous ces chasseurs dans la ville de Daloa. Il a indiqué que depuis 2013, le gouvernement a demandé qu’un recensement soit effectué au niveau de la confrérie des dozos, qui sont un des maillons forts de la société.
«Face à cette exigence importante du gouvernement, nous avons décidé de nous organiser d’abord en nous dotant d’un président national avant de commencer cette opération de recensement. Cela est effectif depuis le 2 février 2022 avec l’intronisation du chef suprême, le dozoba national, Bamba Fadjouma. Sur son instruction, nous sommes aujourd’hui à Daloa, à la rencontre de tous les dozos venus de toute la Côte d’Ivoire pour parler de notre propre organisation et lancer ce message pour garantir le succès de l’opération. A cette occasion, je suis porteur d’un message de paix, de cohésion du chef suprême aux dozos de Côte d’Ivoire. Au cours de cette rencontre, ils seront sensibilisés sur l’important rôle de sécurisation et de protection des hommes et des biens qui leur incombe dans la société, en collaboration avec les forces de défense et sécurité régulières», a-t-il souligné.
Face à la menace djihadiste qui plane sur le pays, le dozo Koné Noumoutié, qui est le coordonnateur national de la sécurité contre les djihadistes et de protection transfrontalière avec le Mali, au nom du dozoba national, a indiqué que le dozo doit être patriote, au service de son pays, qu’il doit participer à sécuriser à tout moment.
Le porte-parole de la confrérie a traduit les sincères remerciements du dozoba aux autorités administratives politiques et militaires, la chefferie traditionnelle locale de Daloa, qui ont facilité l’organisation de cette mobilisation nationale.
Il a fait une adresse spéciale au maire de la commune pour son implication, son investissement pour la réussite de la rencontre.
Bayo Fatim, correspondant permanent