Durant deux jours, soit du jeudi 3 au vendredi 4 décembre prochain, l’art quittera la galerie pour se retrouver dans la rue. C’est la trouvaille de Kouamé Kouassi Serge, dit KKS. «L’art va quitter son confort habituel, c’est-à-dire les galeries et les musées pour s’installer dans la rue, au contact du grand public», a déclaré KKS, professeur d’arts plastiques et artiste peintre. Le thème retenu est la “cohabitation pacifique”.
Ce lundi, il a informé la presse de son ambition de faire connaître l’art par toutes les couches sociales. «Le public ne va pas vers l’art, parce qu’il y a un blocage. Pour le citoyen ordinaire, l’art appartient à une certaine classe sociale, à une élite», constate le directeur de la galerie «Bon Art».
Pour lui, l’art est présent dans chacun des êtres humains et permet à l’homme de s’épanouir. L’initiateur de «l’art dans la rue» ajoute que le but de ce projet est d’éduquer, de sensibiliser les populations sur les bienfaits de l’art. Avec l’art, dira-t-il, on peut avoir la paix. L’art a son rôle à jouer dans la préservation de la paix en Côte d’Ivoire, a-t-il poursuivi.
KKS voudrait mettre cette occasion à profit pour réveiller le talent artistique qui dort encore chez certains enfants. «Des enfants ont de réelles talents, mais qui ne savent pas comment les exploiter. Nous leur tendons une perche afin de les encadrer, les orienter», a indiqué KKS à l’intention des parents de ces «génies en herbe».
Signalons que l’art dans la rue est à son acte 3. Le premier acte ayant eu pour cadre la commune de Ouragahio.
Lyne Zahui, correspondante régionale