Ce mardi, au lendemain de l’annonce du candidat à la présidentielles de Guinée, Cellou Dalein Diallo, selon laquelle il sortirait victorieux du scrutin électoral du 18 octobre, la tension monte d’un cran… «Alors que des jeunes célébraient pacifiquement ma victoire, les FDS ont tiré sur la foule entrainant la mort de trois jeunes garçons et plusieurs blessés par balles», a indiqué le candidat de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo dans un tweet récent. Des pertes en vies humaines dont il attribue la responsabilité à l’actuel président, «ces nouveaux crimes à mettre à l’actif d’Alpha Condé». Des évènements malheureux que l’Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’ONU ont voulu prévenir. En effet, ces organisations avaient dans un communiqué commun appelé au «calme et à la retenue» tout en qualifiant de «regrettables» les annonces de résultats en dehors des voies légales. Une auto-proclamation que, la commission électorale indépendante nationale déplore tout autant, elle a par ailleurs jugé cette affirmation «prématurée» puis de «nulle et de nul effet». Le parti au pouvoir a pour sa part «condamné sans réserve une déclaration irresponsable» et a réitéré à l’endroit de ses sympathisants un appel à demeurer «calmes, sereins et mobilisés».
Charles Assagba