Logements sociaux: Il faut plus de hauteur

par NORDSUD
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La seconde phase des logements sociaux est l’un des projets les plus attendus du chef de l’Etat, pour cette mandature. Après les leçons tirées de l’échec de la première phase, les autorités semblent décidées cette fois-ci à faire de ce programme une réussite. 220.000 fonctionnaires et agents de l’Etat sont en attente. Le coût et la demande ont été longuement étudiés. Avec un objectif de 150.000 logements d’ici à 2025, le modèle ne peut cependant réussir sans un élément essentiel : les constructions en hauteur.

Jusque-là présenté comme une option, aujourd’hui, le logement doit impérativement tendre vers la verticalité, pour satisfaire une demande de plus en plus grandissante. Comme toutes les grandes capitales africaines et européennes, Abidjan centre a presque épuisé ses réserves de terre et ne peut plus s’accorder le luxe d’une extension horizontale. Il faut aller dans les banlieues pour avoir des parcelles.

Le second élément qui justifie les programmes immobiliers en hauteur, maintenant et pour les générations à venir, c’est le coût. Un appartement revenant moins cher qu’une villa basse, tout le monde y gagne son compte. Les promoteurs rentabilisent mieux leurs investissements ; les autorités répondent à plus de demandes ; les souscripteurs payent moins.

L’autre levier sur lequel il faudra ensuite jouer, c’est la location-vente. L’exemple de l’ex-Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (Sicogi) reste encore louable dans les mémoires. Il est clair que l’Etat ne construira plus de maison. Mais son rôle sera d’emmener les promoteurs à aller vers les hauteurs.

Raphaël Tanoh

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