Le chef de l’Etat a prêté serment ce lundi, devant un auditoire de qualité. Alassane Ouattara s’est réjoui de la présence de nombreux chefs de l’Etat invités. Et il n’a pas manqué de les citer, tous. Patrice Talon, président de la République du Bénin, qu’il appelle affectueusement «mon jeune frère» ; Roch Marc Christian Kaboré, le «neveu», président du Burkina Faso.
Sans oublier, l’«empereur», Denis Sasssou N’Guesso, président de la République du Congo ; sa «sœur», Sahle-Work Zewde, présidente de la République démocratique fédérale d’Ethiopie. Au rang des invités, il y avait également celui qu’il appelle «Double excellence», Nana Akufo-Addo, président en exercice du Ghana; son «fils», Umaro Sissoco Embaló, chef de l’Etat de la Guinée-Bissau ; George Weah, président du Liberia ; Bah NDaw, président de la transition au Mali ; Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la République de la Mauritanie, à qui le chef de l’Etat a souhaité «salam aleykoum».
Une liste de qualité complétée par Issouffou Mamadou, président de la République du Niger, qu’Alassane Ouattara appelle l’«Emir du Sahel». Julius Maada Bio, chef de l’Etat de la Sierra Leone a répondu présent à l’invitation de Ouattara. Pareil pour son «jeune frère» Macky Sall, président de la République du Sénégal et pour son «jeune doyen», Faure Gnassingbé, président de la République du Togo.
Parmi les invités, il faut compter Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères de la France, représentant le président de la République Emmanuel Macron ; le représentant du secrétaire général des Nations unies ; les nombreuses chancelleries et institutions internationales. Dans l’auditoire, les «invités spéciaux» ont aussi répondu présents. Notamment, l’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, les ex-chefs d’Etat de la Sierra Leone et du Nigeria.
Raphaël Tanoh