En l’absence du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et du Front populaire ivoirien (FPI), le Premier ministre, Hamed Bakayoko a échangé mercredi 21 octobre avec certains partis de l’opposition ivoirienne. Cela, sous la supervision de la Cedeao. Cette rencontre a eu lieu à la primature au Plateau, dans le cadre du dialogue politique.
La discussion avait pour objectif de mettre fin aux tensions sociopolitiques qui prévalent actuellement. Hélas, la rencontre a enregistré l’absence des partis politiques ayant lancé un mot d’ordre de désobéissance civile depuis le 20 septembre 2020. Cependant, le gouvernement a décidé de céder aux requêtes formulées par l’opposition et qui ont soumises à la mission ministérielle de la Cedeao. Ce sont, entre autres, l’intégration d’une cinquième personnalité à la commission centrale de la CEI au titre de l’opposition et l’octroi d’un poste de vice-président au Pdci, dans le bureau de la commission centrale de la CEI, et la recomposition des CEI locales. Aussi, le gouvernement a affirmé que le Président Alassane Ouattara est disposé à rencontrer son aîné Henri Konan Bédié par ailleurs doyen des leaders de l’opposition.
Mais l’Alliance des forces démocratiques de Côte d’Ivoire (AFD-CI) semble rester sur sa faim. Selon une source proche d’Affi N’Guessan, porte-parole de cette alliance, que nous avons joint par téléphone ce jeudi, l’opposition n’est pas d’accord avec les concessions faites par le gouvernement ivoirien. D’après Affi N’Guessan, lui-même, l’opposition veut une médiation de la communauté internationale : «Au nom de la plateforme des leaders de l’opposition, je sollicite la médiation de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations unies pour renouer le dialogue. Que l’ONU soit résolument au côté du peuple ivoirien afin d’arrêter le processus électoral», a indiqué mercredi Affi N’Guessan.
Prince Khalil