Les Ivoiriens sont fortement attendus au rendez-vous de 2020. Comme pour plusieurs autres pays, cette échéance devrait voir se réaliser pour la Côte d’Ivoire plusieurs projets structurants tant sur le plan humain, économique, touristique qu’environnemental, politique, comportemental. La compétition est lancée. C’est donc pour cela que je dis qu’il faut que les Ivoiriens et tous les habitants de la Côte d’Ivoire se surpassent pour ne pas décevoir à l’heure du bilan. Il faut souligner ici tout de suite que l’objectif visé est dans nos cordes. Mais les choses se mettront en place le jour où…chacun se mettra dans la peau de l’Ivoirien nouveau. Le jour où on commencera à assainir notre cadre de vie pour éviter de tomber malade pour ne pas se retrouver dans des hôpitaux publics où les médicaments sont soustraits des pharmacies pour se retrouver sur les marchés à Adjamé. Le jour où tous ceux qui sont chargés d’une tâche pour la communauté l’accomplissent avec conscience et sont exigeants avec eux-mêmes. Le jour où la société en général sera exigeante avec les dirigeants pour des travaux de voirie de qualité, pour la gestion efficace des deniers publics. Le jour où l’Ivoirien et plus particulièrement les maires, les conseils régionaux… comprendront que les pavés de pierres des montagnes sont une solution pour nos routes, que l’énergie solaire reste une alternative crédible à l’énergie électrique qui ne suffit visiblement pas mais qui est de plus en plus chère pour les abonnés. Le jour où les riverains pourront dire stop à ces individus qui cassent le bitume pour faire passer des fils électriques de branchement anarchique, à ceux qui raccordent leurs canaux d’évacuation des eaux usées aux caniveaux ouverts.
Bakayoko Youssouf
