L’Éditorial : Le sport, ciment de l’harmonie sociale

par NORDSUD
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Une magnifique cérémonie de clôture a éteint la vasque des JO de PARIS2024. Paris était une fête dès l’ouverture des Jeux. Abidjan quelques mois avant, montrait comment un peuple uni, pouvait soulever les montagnes et atteindre des objectifs inespérés. Nous avions vécu les joies de la CAN. La meilleure de l’histoire de ces compétitions de football sur notre continent. Ces JO de Paris, ont été les premiers, si proches de nous. Et ils nous ont fait aimer encore plus la France, avec qui nous avons une histoire. La France dont les Lumières ont émerveillé et éclairé le monde. La grande et belle France comme on l’aime, ouverte au monde, riche de toutes les cultures qui la composent depuis toujours. Seul le sport peut réaliser un tel miracle et garder plus que jamais, son statut de ciment de l’harmonie sociale. Des peuples communiant dans une bouillante ferveur. Mais les Jeux présentent la cartographie inégalitaire des forces sportives en présence. Mais c’est à l’image de la configuration du monde. Là n’est pas forcément le plus important…

Les nations réunies n’avaient qu’une couleur, celle de la fraternité agissante de l’olympisme. Malgré les exigences de performances, les rivalités géostratégiques entre la Chine et les États-Unis entre autres puissances, l’esprit Coubertin a prévalu. « Le sport de compétition est la forme civilisée du conflit… », à en croire l’intellectuel français Edgar MORIN.

L’image la plus impressionnante, que je retiens, – à part les pleures des perdants, l’explosion de joie des vainqueurs, la passion débordante du public, les géniales prouesses des photographes, la dextérité des journalistes, l’ébullition joyeuse bon enfant du peuple des supporters – c’est l’image de cette cérémonie de fin au Stade de France où tous les athlètes de tous les pays étaient comme en fusion. Mélangés les uns aux autres et formant dans l’esprit même de l’olympisme, une vraie famille. Celle du sport qui vient rappeler, l’urgence de créer aujourd’hui plus qu’hier, plus de « liens » entre tous les hommes.

Ma plus grande fierté, a été de voir de plus en plus de sportifs Blancs, compétir pour des Nations noires et vis-versa. Même si les médailles sont bonnes pour quantifier les performances sportives, il y en a une, dont l’humanité peut être fière. Celle en or massif que Paris2024 a gagné : le vertueux métal de la tolérance et de « la vraie fraternité ». Vivre ces Jeux a produit du sens. C’est la plus belle victoire de l’Homme sur la race. Ce fut une belle pause dans ce fracassant tumulte du monde. A revivre. Expressément.

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