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Contre toutes les prédictions alarmistes des ‘’gourous’’ politiques et des cyberactivistes de l’opposition, la présidentielle du 25 octobre 2025 s’est tenue dans le calme, sans la catastrophe annoncée. Ce simple fait, dans ce contexte électoral un peu tendu, constitue déjà une victoire pour la démocratie ivoirienne et pour la maturité du peuple ivoirien.
Au-delà de la régularité du scrutin, les résultats déjà proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI) traduisent un véritable plébiscite en faveur du président sortant, Alassane Ouattara. Le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) est largement en tête face à ses quatre challengers, et assurant sa réélection dès le premier tour, comme projeté. C’est un signe fort d’adhésion à son projet de société et une marque de confiance renouvelée de la part de ses concitoyens.
Le chef de l’État, qui n’a cessé d’appeler au calme et à la sérénité avant le vote, avait résumé l’esprit de ce scrutin dès son passage aux urnes.
« Je viens de voter. C’est un jour important pour toute la Côte d’Ivoire, pour tous les Ivoiriens. J’appelle chacun à voter dans la paix, car la paix est la chose la plus précieuse que nous ayons. Elle a marqué notre pays pendant soixante ans avant que des dérives ne viennent troubler notre marche », avait-il réitéré le jour du vote, après avoir glissé son bulletin dans l’urne.
Cette déclaration résume bien l’orientation du message du président-candidat tout au long de la campagne : une invitation à un vote de confiance et un plaidoyer pour la stabilité et le développement.
Depuis Daloa, le 11 octobre, lors du lancement de sa campagne, Alassane Ouattara avait fixé le cap de la continuité dans la paix et du renforcement des acquis économiques et sociaux.
« Si j’ai accepté d’être candidat, c’est pour vous, les jeunes, avenir de la nation ; pour vous, les femmes, piliers de nos familles ; pour nos producteurs, dont les revenus ont connu une nette amélioration. Je veux continuer à bâtir une Côte d’Ivoire prospère, en paix et en sécurité », avait décliné le candidat Ouattara.
Ces mots avaient alors valeur de programme. Car pour le chef de l’État, le développement et la paix ne peuvent être dissociés. La stabilité politique acquise au cours de la dernière décennie a permis au pays d’enregistrer une croissance soutenue, de renforcer ses institutions et d’améliorer les conditions de vie des populations. Routes, écoles, centres de santé, électrification rurale, prix du cacao porté à un niveau record de 2 800 FCFA le kilogramme…, autant de réalisations concrètes qui ont pesé dans la balance au moment du vote.
Les Ivoiriens, en renouvelant leur confiance à Alassane Ouattara, ont donc choisi de poursuivre sur la voie du progrès. Ils ont fait le choix du pragmatisme face à une opposition divisée, souvent plus tournée vers la dénonciation que vers des propositions concrètes. Les électeurs ont tranché entre ceux qui promettaient la paix et le développement, et ceux qui agitaient les vieux démons de la confrontation.
Ce scrutin marque aussi une césure politique. Les discours incendiaires et les menaces de « libération du pays en sept jours » n’ont pas trouvé d’écho dans une population désormais éprise de paix et désireuse de tourner la page des crises répétées. Le rejet de la violence et de la déstabilisation par les électeurs traduit une aspiration collective à la normalité démocratique.
Cinq ans après des débats similaires sur la légitimité du pouvoir, l’histoire semble se répéter. Certains acteurs politiques, refusant le verdict populaire, empruntent à nouveau le chemin de la contestation stérile. Mais le peuple, lui, a mûri. Il sait désormais que la vraie légitimité ne s’impose pas par le bruit, mais par le bulletin de vote.
Ainsi, au nom de la paix et du développement, la Côte d’Ivoire a parlé. Et elle a choisi de continuer sa marche résolue vers un avenir de progrès et d’unité nationale.
Marc Dossa
