4 véhicules de transport en commun (3 mini-cars (Gbaka) et 1 taxi communal (Woro-woro) ont été incendiés tôt ce matin par des individus non identifiés à Yopougon, quartier «Lièvre rouge», en allant à Dabou. Des actes de violence qui interviennent après l’incendie, lundi, de bus de la Société des transports abidjanais (Sotra). Des actions qui indignent les transporteurs de Côte d’Ivoire. Selon Adama Yéo, porte-parole des chargeurs, également président du Groupement des chauffeurs, ce sont des actes inadmissibles. «Nous avons été informés très tôt ce matin de ces faits. Et c’est tous les transporteurs de Côte d’Ivoire qui sont indignés», a signalé ce mardi matin, M. Yéo. Qui poursuit : «Les gens qui font cela agissent très tôt le matin, parce qu’il n’y a pas beaucoup d’hommes en ce moment dehors». À l’entendre, les transporteurs sont en ce moment en train d’envisager une concertation, au cours de laquelle des mesures doivent être prises pour protéger leur activité. Abdoulaye Sylla, président de la Fédération nationale du syndicat des chauffeurs de Côte d’Ivoire (Fensc-CI), condamne aussi l’incendie de ces véhicules. «Nos véhicules n’ont rien à voir avec la politique. Que les gens ne nous provoquent pas, parce que si nous nous mettons en colère, ce n’est pas bon. Ceux qui croient qu’en faisant cela, nous allons faire grève se trompent. Et que ceux qui ont envoyé ces gens brûler nos véhicules prennent garde», prévient-il.
Raphaël Tanoh