Depuis plusieurs années, la Côte d’Ivoire est relativement épargnée par les grèves dans les secteurs éducation et santé. Toutefois, en novembre dernier, le pays a frôlé une paralysie générale de son système sanitaire. Le personnel de santé réclamait la signature de deux décrets. L’un instituant le paiement de l’indemnité de sujétion au personnel de santé. Il s’agit d’une prime versée aux fonctionnaires affectés dans des zones à risques. L’autre décret institue le paiement des indemnités de spécialités pour les médecins spécialiste. Mais après une demi-journée de grève, la Coordination des syndicats du secteur santé (Coordsanté) a finalement décidé de suspendre son mot d’ordre. Depuis, selon Vazoumana Sylla le nouveau porte-parole de la Coordisanté, les discussions avancent bien avec les autorités. « Nous n’avons pas d’échéance pour le moment. L’essentiel dans ces négociations, c’est que nous parvenions à obtenir la signature de nos décrets. Et nous sommes sur la bonne voie », a indiqué M. Sylla ce mercredi à Nordsud.info. La Coordisanté qui est perçue comme la principale menace de paralysie dans le secteur santé, s’inscrit d’après leur leader, dans l’esprit de la trêve sociale.
Georges Dagou