Selon le président de l’Union patronale de l’Enseignement supérieur privé (Upesup), Dr Eleté Aka, les grandes écoles ont besoin d’être assainies.
Comment avez-vous accueilli le dernier classement des établissements supérieurs privés ?
Nous disons que toute œuvre est à parfaire. Nous avons vu le classement, nous avons souligné ses limites et nous espérons que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique en tiendra compte dans les années à venir.
Quelles sont ces limites en question ?
C’est au niveau des critères. Jusque-là, le ministère est le seul à comprendre ces critères. Nous espérons avoir plus amples explications là-dessus.
Certains parmi vous, justement, dénigrent le classement et estiment qu’il ne reflète pas la réalité…
Il fallait qu’on en arrive là. Il y a longtemps que nous avons souhaité ce classement. C’est la meilleure approche dans ce qui se fait en ce moment. On donne la possibilité à l’étudiant de choisir l’établissement où il souhaite être orienté, conformément à ce que nous avons demandé. Et nous insistons sur ce point. Certes, c’est l’Etat qui paye sa scolarité, mais le choix revient à l’étudiant.
On parle beaucoup de la dévalorisation du BTS, est-ce une occasion de rehausser le niveau de ce diplôme, selon vous ?
Nous l’espérons. À ce sujet, il faut savoir que l’élément qui avait le coefficient le plus élevé dans les critères du ministère, c’est le rendement. Il était à 3. Le ministère a insisté sur le rendement interne et externe des établissements pour les classer. Cela va dans le sens de l’amélioration de la qualité du BTS, certes. Mais nous demandons plus d’explications sur ce coefficient 3.
Quelle solution pour un BTS plus performant ?
Nous avons fait des propositions au ministère dans ce sens. Les réformes qui sont en train d’être prises, le montrent. Il faut simplement continuer comme ça.
Entretien réalisé par Raphaël Tanoh