«Le prophète Mouhamad (SAW), une miséricorde pour l’humanité». C’est le thème de la 13 édition du Giga Mawlid d’Abidjan. Le dimanche 21 février prochain, au Palais des sports de Treichville, le Cheikh Malick Konaté, charismatique guide spirituel de la tariqa Tidjania en Côte d’Ivoire, expliquera dans un langage simple avec des exemples à l’appui que le Prophète de l’Islam, Mouhamad, est le prophète de la miséricorde, un exemple pour l’humanité.
De 8 heures à 13 h 30 mn, l’éminent conférencier, imam de la mosquée des Rosiers de la Riviera Palmeraie, rappellera que le Prophète Mouhamad est un exemple parfait dans le bon comportement. Surtout que ses bonnes manières et ses nobles caractéristiques ne furent réunies chez aucune autre personne si ce n’est la sienne.
L’intervention du Cheikh Malick Konaté (khadim Rassoul : serviteur du Messager) sera ponctuée par des cantiques religieux et sera clôturée par des bénédictions qu’il fera pour l’ensemble des prières faites sur le messager de l’Islam par ses mourides et tous ses sympathisants.
Cette commémoration, notons-le, est une invite, une occasion pour tous les musulmans de s’abreuver au puits des valeurs morales et spirituelles du Messager de Dieu afin de parfaire leur comportement et leur conduite de tous les jours.
Au fil des années, le Giga Mawlid d’Abidjan, le plus grand évènement commémoratif de la naissance du prophète Mohammed en Côte d’Ivoire, réunit un nombre sans cesse croissant de fidèles musulmans. Selon le GRISE (Groupe de réflexion islamique spirituelle et ésotérique), organisateur de cet événement de grande envergure depuis 2001, ce sont des milliers personnes qui sont attendues d’Abidjan, de l’intérieur du pays et même des pays voisins que sont le Burkina Faso, la Guinée et le Mali.
Suscitant un engouement croissant, le Giga Mawlid d’Abidjan a connu ses premières éditions à Abobo sur la place Rahma (route d’Abobo, carrefour Mauritanien) avant d’être délocalisé, à partir de 2008, vers le Palais de la Culture ou encore le Palais des sports de Treichville afin d’accueillir et d’éduquer un public sans cesse grandissant.
En raison de la pandemie à Coronavirus cette année, le port du cache-nez est obligatoire. La cérémonie se tiendra dans le strict respect des mesures barrières liées à la Covid-19.
Bakayoko Youssouf
