Veiller à maintenir un climat social apaisé pour les travailleurs. C’est le but de la seconde trêve sociale signée récemment entre le gouvernement et les faitières des travailleurs. Mais à peine l’encre du document est-elle asséchée que des structures disent ne pas être concernées par ces accords. Ce mardi 30 août 2022, le Mouvement pour la recherche et l’enseignement supérieur de Côte d’Ivoire (Moreci) a affirmé qu’elle se désolidarisait de cette trêve. «Nous n’appartenons à aucune centrale syndicale, par conséquent, nous ne sommes pas concernés par la trêve », a fait savoir l’un des membres du présidium, Prof. N’Guessan Kouamé.
La structure entend poser son vrai problème lors des discussions sectorielles. Parmi ces points, la revalorisation de l’indemnité de logement, selon Prof. N’Guessan Kouamé.
Si la trêve sociale a été salutaire, l’ouverture de discussions sectorielles dans chaque département est perçue comme une stratégie risquée pour les autorités. Le plus grand lot des revendications (d’ordre corporatiste comme financier), attend les différents ministères.
Raphaël Tanoh